L’EUTHANASIE EN QUESTION ?

CHATS LIBRES DU VAR EST

ELEMENTS D’ANALYSE CONCERNANT L’EUTHANASIE DES CHATS CONTAMINEE PAR FIV/FEV en simplifiant la Leucose ou sida du chat.

ASPECT ETHIQUE

Un chat contaminé ou testé positif en « bonne santé générale » peut continuer à vivre un nombre d’années non définissables sans que la maladie ne se déclare et le conduise généralement à une mort inéluctable.  Il n’est contagieux ni pour l’homme, ni pour les autres espèces « animales ». Ce qui exclu un risque sanitaire pour les populations et/ou les autres espèces.

Pourquoi faudrait il euthanasier une espèce vivante qui n’est pas en fin de vie et qui ne souffre pas ?

Cela n’est pas pratiqué pour les hommes contaminé par le sida, bien que le rétrovirus HIV en question est éminemment contagieux non seulement pour l’espèce humaine mais pour d’autres espèces vivantes ? Nous trouvons cela normal et ce n’est pas critiquable (sauf pour les tenants d’un eugénisme médical).

ASPECT TECHNIQUE

Les tests pratiqués ne sont pas fiables à 100% (faux positifs et faux négatifs) sauf à les compléter par des tests de laboratoire divers en fonction des cas, qui demandent une à deux semaines pour avoir un résultat !!!!.

Peut ‘on euthanasier un chat qui in fine n’est peut être pas contaminé (atteint) ?

ASPECT MEDICAL

Dans certains cas le chat peut devenir « immune » donc résistant au rétrovirus considéré…… !!!!!!

Une chatte contaminée est le plus souvent perturbée dans sa fonction de reproduction (avortement, chattons morts nés…), donc elle mettra au monde moins de chattons qu’une chatte saine et contribura moins à la surpopulation des chats certes avec le risque que les chattons mis au monde puisse être contaminés.

ASPECT FINANCIER

Un test leucose rapide + (une euthanasie éventuelle + l’enlévement)  du cadavre à un coût d’environ 50 euros et plus. Ce qui représente pour une campagne de 400 chats une dépense de 12000 euros pour les tests + 1800 euros pour l’euthanasie et l’enlèvement. Si cette somme est employée correctement pour des stérilisations cela permettrait de stériliser 230 chats. Dans la mesure où le but de la campagne est la non reproduction excessive des chats, quel est la meilleure solution ?

ASPECT PREVENTIF

Il n’est plus a démontré que la propagation de la Leucose dépend de la surpopulation des ilots considérés (ou du refuge), de l’attitude (agressivité éventuelle, instinct de reproduction) des chats liées directement à leur état (stérilisé ou pas), à leur errance (propagation du rétrovirus) liées également à leur état  (stérilisé ou pas), aux soins qui leurs sont dispensés dont l’état sanitaire de l’ilot ……. La stérilisation semble être un des moyens les plus sur pour le contrôle des populations mais également pour réduire les risques de propagation du sida du chat.

En définitif la façon dont est « géré » un ilot est primordiale (stérilisation, surpopulation, soins dispensés aux chats, façon dont est distribué la nourriture, lieu de l’ilot ville ou campagne…..), évidement pour « certains » il est plus facile de s’affranchir de ces contraintes.

ASPECT FAISABILITE D’UNE CAMPAGNE POUR STOPPER LA CONTAGION

Pour éradiquer réellement la « contagion », il faudrait traiter les chats libres déjà stérilisés et les chats des particuliers porteur du rétrovirus ce qui évidement est inacceptable et impossible sur le plan juridique.

Les vétérinaires ainsi que le commanditaire engageant leur responsabilité.

RESPONSABILITE

Il est évident que la personne demanderesse d’une euthanasie est responsable de sa décision (sauf si l’association ou des responsables de l’association ont donnés leur accord), évidement la responsabilité du vétérinaire acceptant de pratiquer cet acte est également engagée.


CONSULTATION ELARGIE du CONSEIL + de l’ASSOCIATION

Lors d’une consultation du Bureau directionnel + du Conseil et de membres pris au hasard (soit + de 40 membres), l’ensemble des participants s’est prononcé à 95 % contre l’usage d’une euthanasie systématique des chats.

Rappel : voir article 6-3 du règlement intérieur de l’association.

Cette synthèse a été rédigée à partir de 2 thèses de doctorat de deux Ecole Vétérinaires Renommés (Maison Alford et

Toulouse).